jeudi 6 mars 2014

DES CERTITUDES - MAGALI VILLENEUVE




RÉSUMÉ

Dans les Cinq Territoires, les saisons débutent un autre cycle et à nouveau, la Grande Relève en marquera l’amorce.
Renvoyé vers son pays d’origine de façon arbitraire, Cahir, rongé par l’amertume et hanté par ses souvenirs, tente de retrouver sa place parmi les siens. Tandis que, dans la cité-capitale, l’on a préféré effacer toute trace du drame pour mieux l’oublier, certaines culpabilités, quoique silencieuses encore, commencent à peser lourd.
Derrière les murs inébranlables de la tour du Nolath, l’Igilh reçoit un message glaçant en provenance des Plaines de Tilh. Il lui faut prendre une réelle décision. De celles qui, dépendantes d’un seul homme, peuvent déterminer pourtant le devenir de chacun.



Après un premier tome qui manquait à la fois d’envergure et, cruellement d'action, c'est avec un certain scepticisme que j'abordais ce deuxième opus de la saga La Dernière Terre.
Si l'intrigue a pris plus de poids et a mis en place un enchaînement d'événements qui donne un peu plus de rythme au récit, on retrouve le même type d'histoire que dans le volume précédent dans le sens où l’action prend son temps à arriver et qu'elle reste modérée, que les descriptions ralentissent le rythme, que l'on retrouve la lourdeur de certaines phrases et l'abus d'adjectifs,... Force est de constater que l'auteur, une fois de plus n'est pas parvenu à éviter les ornières d’un style de narration très dense et très lent qui donne lieu par moment à des longueurs avec des passages indigestes à lire.
De plus, si l’évolution de l’intrigue a permis d’élargir et d’amplifier le potentiel de la série, on peut encore s’interroger sur la possibilité voire la pertinence pour la série de s’étaler sur de nombreux tomes. Il faudrait que le rythme des événements s’accélère encore et que d’autres intrigues annexes prennent place pour justifier un long cycle. L'auteur nous ressert ici le même plat que dans le premier volume. Un plat réchauffé dont a elle délayée la sauce, si tout le cycle doit reposer sur une seule idée le lecteur n'a pas fini de s'ennuyer !!!


Que dire de plus ? Ayant ressenti la même sensation cruelle de vide m'ayant assailli en refermant le premier j'avoue ne savoir qu'ajouter. Peut-être protéger plus nos forêts, éviter d'abattre ces-dits arbres pour une prose ennuyeuse, lente, où il ne se passe presque rien. L'auteur aurait du s'en tenir au domaine où elle excelle : l'illustration !!!

Il est de plus en plus récurrent dans la high-fantasy que les auteurs s'enferment dans des carcans de platitude ! Où est l'excellente prose du maître du genre ?
Quand retrouvera nous une high-fantasy riche d'actions, faut-il se contenter de ne lire que des romans d'Héroïc-Fantasy ou de Sword & Sorcery ?






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