samedi 29 mars 2014

Cycle du royaume perdu, La légende d'Anarion Tome 1 Le seigneur de l'ombre Laurent Jacquel







RÉSUME 

Adopté par un couple d’humains du sud d’Annatar, Anarion menait une vie paisible parmi les protecteurs millénaires du Dieu Ornatar et de la race sacrée des Aldhinis.
Mais victime du jeu des Divins, emporté dans une guerre qui le dépasse, Anarion est jeté sur les sentiers dangereux du Royaume d’Annatar. Herudae, Seigneur Noir des Exilés, déjà célèbre pour avoir mis le royaume à feu et à sang, serait encore en vie, et envisagerait la conquête des Royaumes Libres d’Annatar. Il bénéficierait de l’aide de milliers d’Orques venus des confins des Terres Sauvages et aurait unifié les Clans de la Marche.
Anarion se voit confier la mission de prévenir la Princesse Aelen de la menace ; elle lui demande d’aller quérir l’aide des royaumes voisins. Anarion et la fée Elin se lancent donc dans une course contre le temps pour éveiller les Royaumes Libres à la menace qui grandit à l’Ouest… Peu à peu, les rumeurs d’une légende elfique, très ancienne, parviennent au porteur du message d’alerte : les temps de l’Unique, le guerrier censé exterminer la menace de l’Ombre, seraient arrivés…
Anarion saura-t-il protéger la Cité Blanche et accomplir la prophétie ?


Oscillant entre héroïc-fantasy et light-fantasy Le Seigneur de l'Ombre est un roman à l'intrigue des plus classiques, à savoir un jeune Élu doit sauver le monde. L'auteur nous offre donc un classique du genre vu et maintes fois revu. Un jeune adulte est le seul à pouvoir tuer le grand méchant au service d'une déesse.

Pour son roman l'auteur semble s'être largement s'être inspiré de David Eddings et de son héros évoluant dans les deux sagas La Belgariade et La Mallorée.
Anarion et Belgarion deux noms qui se terminent par la même consonance.

Si l'auteur ne plagie pas ses prédécesseurs il s'en ait très largement inspiré, notamment du Seigneur des Anneaux et de l’œuvre de Tolkien en général. En effet dans son œuvre on trouve une cité blanche... ça ne vous rappelle rien ? On trouve également les Âges de son univers... ça ne vous rappelle rien ? L'auteur semble également s'être inspiré de légende... eh, oui on y trouve une épée magique et célèbre... une fois de plus ça ne vous rappelle rien ?

Ni pour son personnage principal, ni pour son intrigue et encore moins pour son univers l'auteur n'a fait preuve de créativité, il s'est simplement contenté de puiser ici et là des recettes ayant fait leurs preuves dans d'autres œuvres précédemment publiées. Pas la moindre once d'inventivité qui aurait pu marquer le lecteur et garder dans sa mémoire la trace de cette œuvre.

Les phrases plutôt courtes et le style simple, parfois a la limite du simpliste font de cet opus une œuvre plutôt axée jeune public. Le vocabulaire très simple employé pour son récit n'apporte rien de plus à l'univers oscillant entre proto-historique et médiéval. Aux inconvénients ci-dessus, il faut également ajouter des chapitres qui finissent en queue de poissons, des combats peu étoffés qui alourdissent la liste des griefs déjà largement explicités.

La lecture du roman rendue très facile de part les défauts peut éventuellement plaire à public de jeunes adolescents qui ne connaissent pas encore le genre.




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