dimanche 31 août 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? Semaine 36 (27).



Bonjour tout le monde !

C'est LUNDI, que lisez-vous ? est un rendez-vous quotidien où l'on réponds à 3 questions :

1. Qu'ai je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je entrain de lire en ce moment ?
3. Que vais-je lire ensuite ?

Le RDV est coordonné par GALLEANE.




  







    


  



BONNE SEMAINE LITTÉRAIRE A TOUS 
LES BLOGOLECTEURS

ET RENDEZ-VOUS DANS QUINZE JOURS


mardi 26 août 2014

LES CHRONIQUES DE GALADRIA TOME 2 RENCONTRES – DAVID GAY-PERRET



PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

Glaide et ses compagnons, arrivés sur Galadria grâce au Veilleur quelques semaines plus tôt, se trouvent déjà au cœur de la tourmente… Et même pour Glaide, excité par son aventure et émerveillé par tout ce qui l’entoure, il est difficile de conserver son optimisme face à la situation et aux choix qu’elle exige : Baras le cherche activement, ayant déjà rasé une ville de la surface des Terres Connues, et même la capitale Shinozuka, qui annonçait quelques instants de paix, ne semble pas sûre. 
On le dit Destructeur, individu synonyme d’espoir mais dont personne n’est en mesure de définir le rôle ou les caractéristiques. Pour Glaide cela signifie surtout qu’un ennemi qu’il ne connait pas chercher à le tuer… A ses yeux la seule solution envisageable s’il veut protéger ses amis devient alors le départ : un choix auquel il ne se résout que parce qu’il a encore du mal à mesurer l’impact de ses décisions, de même que ce qui s’est produit à Rackk lui semble irréel… 
Le jeune homme quitte donc ses amis et part en quête du Maitre de l’Iretane pour continuer son apprentissage. Au-delà du maniement de l’épée il attend beaucoup de cette rencontre, pour devenir plus fort et plus sage… 
Pourtant, malgré sa détermination, il se sent désemparé, sans la moindre indication quant à la direction à prendre, et découvre que la suite de son aventure s’annonce plus ardue. Toujours pleinement conscient qu’il se trouve là où il a toujours rêvé d’être et que la joie qu’il tire de ce qui lui arrive est encore bien présente, il comprend alors qu’elle est plus que jamais nécessaire pour aller de l’avant malgré les difficultés. 

Désormais seul pour continuer sa route, à la recherche d’un ermite dans un monde qu’il connait à peine, Glaide s’apprête à faire de nombreuses rencontres : créatures de légendes, représentants d’autres races, amis ou ennemis… 

Malgré les apparences, son aventure commence maintenant… 


Avec le deuxième tome de ses Chroniques, l'auteur, aux côtés de son protagoniste principal, nous invite à poursuivre notre immersion dans l'univers de Galadria. Un deuxième tome qui se voudrait tourné vers l'héroïc-fantasy puisque son héros principal s'est séparé de ses compagnons, mais il n'est est rien. En effet, comme dans le premier tome l'auteur, a fait abstraction, si ce n'est un copier-coller du premier tome, à savoir des combats contre les orques, auxquels son héros ne participe même pas.

Dans ce deuxième volume entièrement consacré à l'apprentissage des armes par le héros, l'auteur s'en tient uniquement au ressenti de son héros, nous livrant un manuel de psychologie ou un remake des Pensées de Pascal, on est loin de la fantasy que nous promettait le postulat de départ. L'auteur n'approfondit pas assez cet apprentissage, les descriptions de l'entraînement de son héros ne sont pas assez exploitées par rapport aux dialogues entre le maître et l’élève ; dialogues eux-mêmes noyés dans le flot des pensées du dit héros.

L'auteur persiste dans les ornières, qui pouvaient être éventuellement excusables dans un premier tome, en ne renouvelant pas présentement sa palette, on ressent cruellement à la lecture de ce deuxième opus un manque total d'imagination. Même les descriptions du début du roman ont un goût de déjà vu.

Servie par une écriture simple et fluide, l'histoire, qui au prime abord s'avérait intéressante, ne parvient pas à combler les attentes du lecteur. Peut-être le troisième volume nous révélera quelques bonnes surprises.   




dimanche 24 août 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? Semaine 35 (26).



Bonjour tout le monde !

C'est LUNDI, que lisez-vous ? est un rendez-vous quotidien où l'on réponds à 3 questions :

1. Qu'ai je lu la semaine passée ?
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LECTURE DANS LE CADRE

DU DÉFI IMAG'IN CAFÉ

  


 



     

BONNE SEMAINE LITTÉRAIRE A TOUS 
LES BLOGOLECTEURS


jeudi 21 août 2014

LES ASSASSINS DE L'OMBRE – FRANK FRAZETTA & JAMES SILKE


LECTURE DANS LE CADRE DU DÉFI

IMAG'IN CAFÉ


Bien avant l'avènement de l'Atlantide, dans un monde de violence et de sorcellerie, Gath de Baal était possédé par le heaume maudit faisant de lui le Death Dealer. Au bout de l'immense vallée qui, dans un lointain avenir, sera la mer Méditerranée, les couteaux des assassins ont soif de sang et les réfugiés affluent au château de l'arbre blanc - où, selon la prophétie, Veshta la blanche, la déesse de lumière, renaîtra. 
Mais Tiyy, sorcière, reine et porteuse du manteau de Veshta la noire, fait avancer ses armées vers la citadelle, car elle entend bien s'emparer des joyaux de lumière pour servir ses sinistres desseins. Entre-temps, les lames des meurtriers cherchent à tuer le seul homme qui peut s'opposer à elle. Celui qu'elle doit empêcher à tout- prix d'atteindre l'arbre blanc. Mais Gath de Baal n'est pas un homme ordinaire. 
Il est le porteur du heaume maudit : le Death Dealer.


L'histoire se poursuit exactement là où l'on l'avait laissé au tome précédent, Gath de Baal n'en a pas finit avec le seigneur des ténèbres, il va dans ce tome de nouveau être confronté à Tiyy la Reine Nymphe de Priam que l'on avait rencontré au premier tome.

Un tome qui s'avère plus classique dans sa trame de fond puisque que notre héros et ses compagnons vont subir dans la citadelle où ils se trouvent les assauts des armées de Tiyy. Mais ce tome ne s'avère pas de facture plus classique de par l'intrigue de fond, qui est comme dans les opus précédents des plus simples, mais aussi par le fait d'une nature qui se rapproche de la hight-fantasy par un côté moins sombre mais plus épique.

Un quatrième tome un peu moins passionnant que les précédents même si les co-auteurs nous font découvrir, aux côtés de Gath et de ses nouveaux compagnons, rencontrés au tome précédent, une nouvelle partie de l'univers du héros jusqu’ici non encore explorée. Les auteurs densifient donc avec cet ultime tome l'univers du héros de la même manière qu'ils l’avaient fait précédemment lors des précédents volumes.

Avec Les Assassins de L'ombre, les prosateurs nous offrent un récit plus épique que dans les tomes précédents, moins sombre, mais qui ne fait toutefois pas dans le light car les combats sont toujours aussi nombreux. Mais si l'action est toujours le maître mot des aventures de Gath, le style quand à lui se veut moins heurté, se rapprochant, avec l'assaut mené contre la citadelle dont notre héros à la charge d'organiser la défense, plus du médiéval-fantastique.

Un dernier tome au style non taillé à la hache, où les compagnons du héros seront plus présents mais qui de par la manière de transcrire le récit se veut plus proche de la fantasy actuelle.



mardi 19 août 2014

LES CHRONIQUES DE GALADRIA - TOME 1 L'AUTRE MONDE – DAVID GAY-PERRET




PRÉSENTATION DE L’ÉDITEUR

Qu’arrive-t-il lorsqu’un homme réalise son rêve ? Perd-il toute raison d’avancer ? Ou bien au contraire utilise-t-il ce rêve comme source de courage et d’inspiration le propulsant vers d’autres rêves, peut-être plus grands encore ? 
Ce sont là les questions que se pose Glaide, adolescent de 17 ans discret et philosophe, dont la seule raison de vivre est l’espoir qu’un jour il réalisera son rêve : aller dans un Autre Monde… Un monde de mystères, de batailles épiques et d’aventures. 
C’est pourquoi lorsqu’un jour un monstre de cauchemar apparait devant ses yeux et s’en prend à ses amies Gwenn et Emily, il n’hésite pas un instant à se jeter dans la mêlée avec à ses côtés son éternel complice Jérémy, porté par la joie et l’excitation à l’idée que ses prières aient été enfin entendues… 
Un vieil homme inconnu apprendra alors au groupe que le temps est venu pour eux de se rendre sur Galadria : un autre monde où magie et monstres règnent en maîtres. Les deux filles seraient des Maggs, ces magiciennes blanches altruistes dont Galadria a tant besoin, et dont la survie est assurée par des Protecteurs, rôle qui incombe aux deux garçons. 
Cependant à peine les adolescents découvrent-ils cette nouvelle terre que leur guide perd la vie, les laissant seuls et désemparés…
Annoncés comme de simples Maggs et Protecteurs, les quatre amis découvriront bien vite qu’ils sont attendus par les uns, et redoutés par les autres. Tour à tour accueillis, protégés, puis traqués et pourchassés, ils finiront par se douter que l’acharnement avec lequel des ennemis qu’ils ne connaissent même pas cherchent à tuer Glaide cache quelque chose. 
Leur aventure en quête de réponses va les amener à découvrir cette terre si incroyable, ses habitants, ses villes, mais aussi les maux qui l’accablent et leur rôle dans tout ceci. 
Et alors que ses compagnons cherchent désespérément un moyen de rentrer chez eux, refusant des responsabilités trop lourdes qu’on leur impose et fuyant une réalité trop dure, Glaide n’a plus qu’une seule idée en tête : commencer sa nouvelle vie dans ce qu’il appelait autrefois l’Autre Monde… 


L'AUTEUR

David Gay-Perret est né en 1989 à Annecy et a écrit les Chroniques de Galadria de l'âge de 13 ans à 20 ans qui transcrivent l'idéal du jeune homme de vivre sur un Autre-Monde. Motivé par la parution de La Prophétie des Pierres de Flavia Bujor, il voulait lui aussi être un très jeune auteur publié.


Avec au début pour toile de fond quatre adolescents projetés dans un autre monde et à une autre époque, l'auteur nous confronte à une fantasy qui semblerait largement inspirée des Chroniques de Tornor ou plus simplement de Narnia. En nous offrant une base moult fois exploitée dans le genre ces Chroniques de Galadria n'apportent pas de matière innovante à la fantasy.

Si tout comme la toile de fond introductive à ces chroniques l'intrigue est des plus simples – la lutte du Bien contre le Mal avec l'un des personnages qui s'avérera l'élu qui doit sauver le monde -, l'univers que l'auteur développe dans cette première partie de son œuvre s'avère plutôt intéressant et assez inhabituel en fantasy. Un univers médiéval de type oriental, rappelant le japon de cette époque, agrémenté de touches occidentales. Comme dans tout premier tome, essentiellement introductif, l'auteur s'attache à nous dépeindre le contexte, les personnages et son monde tant géographiquement qu'historiquement, on peut regretter l'absence d'une carte qui aurait permis au lecteur de mieux se situer dans cet univers.


Si l'introduction, l'intrigue, l'univers de ce roman s'avèrent plutôt basique, il n'en est pas de même de la magie employée omniprésente dans ce récit qui est de facture plus innovante notamment par l'emploi des éorens. Les touches descriptives sont très bien rendues et le lecteur pourrait presque voir les paysages défiler sous ses yeux. L'auteur, dans ce premier opus, s'attache tout particulièrement à la manière de penser du personnage principal permettant au lecteur de découvrir sa force, ses doutes et, de s'identifier à lui. L'accent est donc mis sur le ressenti des personnages plutôt que sur l'action, qui est peu présente pour ne pas dire quasiment absente. L'auteur alterne les passages descriptives avec le dialogues permettant à la dynamique du récit de mieux s'imposer malgré l'absence d'action.

Si l'histoire que développe est plutôt convaincante et addictive, le lectorat pourra toutefois reprocher au prosateur la trop grande facilité à laquelle les protagonistes font usage des armes et de la magie dès le début de leur incursion dans ce royaume, alors que peu de temps auparavant ils en ignoraient tout. Cette facilité démontre que l'auteur n'a pas relu sa copie et à tout simplement garder les mots couchés sur le papier lors de sa jeune adolescence sans les remanier. Cette manière de procéder et les erreurs orthographiques peuvent éventuellement rebuter le lecteur.

Le vocabulaire, hormis les références aux armes orientales est simple sans être simpliste et le style est composé de phrases, en général courtes, qui favorisent la dynamique. De par l'emploi de phrases courtes et, en alternant descriptions et dialogues, ceci malgré une absence d'action, l'auteur parvient à captiver l'attention constante de son lectorat.

Avec ses Chroniques de Galadria, l'auteur entraîne son lectorat dans un cycle comprenant six volumes. A la lecture de ce premier opus mettant l'accent sur la manière de penser et de percevoir notre vie, le lecteur a envie de poursuivre plus loin ses aventures en Galadria tout en espérant que l'action soit plus présente et plus diversifiée dans les tomes qui suivent.



CHRONIQUES ELEMIQUES TOME 1 LA MAIN ARGENTEE – ABEL FELIBENC



"Déçus furent ceux qui l'acquirent à des, fins perfides." Mon ami, sais-tu où nous en sommes dans les âges et le cours du temps ? Discernes-tu les énigmes en cours ? Une grave guerre se profile. Les Erates ? Ils sont le premier coup sur la tête du clou. Ils ont en effet décidé de sortir de leur pays misérable. Leur vengeance sera terrible. Ils ont ruminé cette guerre durant cinq cents ans car leur création indue n'est pas mince problème.
L'injustice dont ils se sentent victimes les rend haineux et le temps a décuplé cette haine. 



L'auteur nous invite dans ses Chroniques Elémiques à suivre les péripéties de son protagoniste principal dans une high-fantasy plutôt classique. En effet, l'intrigue : partir en quête d'un objet magique permettant de sauver le monde d'une invasion, est tout ce qu'il y a de plus classique. Nous allons donc suivre les aventures de deux protagonistes ayant chacun leurs propres destins à suivre. Dans leurs pérégrinations chacun d'eux fera des rencontres qui permettent au prosateur de délivre par petites touches l'univers qu'il a créé.


Si l'intrigue est des plus banale, l'univers de l'auteur s'avère nettement plus diversifié et attractif, même si le lecteur n'arrive pas à se situer totalement dans cet univers. Un petit défaut qui doit sans doute émaner des deux raisons suivantes : premièrement l'absence de carte ne permet pas au lecteur de suivre visuellement l'avancée de deux protagonistes dans leurs cheminements, deuxièmement les descriptions de l'auteur manquent de profondeur pour faire ressortir la part de magie ou de merveilleux des paysages traversés. Si l'univers de l'auteur géographiquement parlant manque de profondeur, il n'en est pas de même historiquement et géologiquement parlant, le début du roman permet de s'immerger complètement dans le passé de ces territoires en partant de la genèse des différentes races qui peuplent ces terres. Une histoire qui permet au lecteur la compréhension de comprendre clairement le pourquoi du déclenchement de ce conflit ainsi que ceux antérieurs.

En dehors des protagonistes principaux attachants et bien caractérisés mais manquant tout de même de profondeur, l'auteur nous offre une part de mystérieux avec les personnages des chats bénis. Les personnages secondaires humains ne sont pas assez exploités, l'auteur aurait gagné à mieux les définir, notamment en s'attardant un peu plus sur le passé de la jeune héroïne et ses rencontres lors de sa formation de maître d'armes. Cela aurait permis au lecteur, d'une part de s'identifier à celle-ci et d'autre part à étoffer son récit de quelques chapitres car il faut bien l'avouer cent cinquante six pages c'est un peu court pour un roman. C'est dommage , car hormis le style de l'auteur et une intrigue basique, l'histoire est prenante malgré qu'elle aurait gagné à être plus étoffée.

Malgré une très bonne dynamique et des pages qui se tournent toutes seules, le style ampoulé de l'auteur donne l'impression, ce n'est qu'une impression, de lenteur à la lecture. En effet, l'emploi de temps non adaptés au récit – l'emploi de fut à la place de était notamment- mais aussi la concordance douteuse des conjugaisons, l'emploi par trop abondante de phrases exclamatives donne au texte une lourdeur emphatique. Ce qui d'autant plus dommageable que le récit s'enchaîne vite, sans quasiment de temps morts.

Malgré ces quelques petits défauts qui émaillent le récit, l'auteur nous livre un premier roman qui n’échappe pas aux travers de tout premier roman, mais qui s'avère fort sympathique et très divertissant à lire, mais qui ne restera pas gravé dans nos mémoires.




dimanche 17 août 2014

C'est lundi, que lisez-vous ? Semaine 34 (25).




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