mercredi 23 mars 2016

Fils d'armes, Matthieu Bobin


Lecture dans le cadre des challenges :




Farëanor est le fils d'une famille de paysans. Il mène, à l'orée de la vaste forêt de Barberelle, une vie paisible, loin au nord de la cité royale d'Ebanestal. L'attaque de son village par des créatures maléfiques va bouleverser sa vie. Isolé après la disparition de ses parents et le départ mystérieux de son frère aîné Fravalgar, Farëanor reçoit un mystérieux personnage emprunt de bonté et de puissance : Andugal est son nom, servir son royaume dans la chevalerie sa raison d'être. Farëanor ne résistera pas longtemps... rien ne le retient plus et il part à l'aventure avec ce chevalier qui lui propose de l'initier au métier des armes.


A peine avons nous le temps de découvrir le jeune protagoniste et son frère que le paisible village subit une attaque d'orcs. Les rares survivants du village sont évacués par la milice dans un village plus proche de la capitale. Quatre ans plus tard, alors que sa mère est décédée quelques jours plus tôt et que son frère aîné devenu militaire est au loin, le jeune adolescent, désormais seul, fait la connaissance d'Andugal, un chevalier, ancien grand capitaine de l'armée royale, qui connaissait ses parents, qui lui propose d'intégrer l’Académie Militaire pour devenir soldat ou chevalier. En souvenir du passé, il lui propose de payer ses études.

Avec pour ligne conductrice un parcours initiatique le postulat de départ se révèle tout ce qu'il y a de plus classique.

Le chevalier inculque à l'adolescent quelques préceptes de bases sur le combat et la mise en forme physique. Ensuite pas de surprises au niveau du récit puisque l'auteur s'attache à nous présenter la formation du jeune. Nous suivons les deux premières années de formation du jeune homme et de ces compagnons, la

deuxième année de formation voit lever le voile sur « l'étil » la forme de magie décrite par l'auteur basée sur le fait que tout le monde le possède en soi une sorte de pouvoir le « tilith » qui permet d'utiliser la magie. Mais pour pouvoir lancer des sortes de sorts il faut suivre une formation particulière. Le récit est somme toute assez linéaire puisque l'action, malgré un exploit du jeune homme, est quasiment absente. Les termes spécifiques à l'art militaire sont explicités dans un lexique en fin de livre. Tout au au long du récit l'auteur véhicule les valeurs qui doivent régir la vie d'un homme de guerre en insistant tout particulièrement sur le Bien.

Les descriptions sont bien détaillées, pas trop longues, mais juste ce qu'il faut pour s'imprégner du monde dans lequel évolue le jeune homme. Le monde est géographiquement peu décrit puisque nous ne suivons pas les déplacements du chevalier Andugal, le récit étant centré uniquement sur le personnage principal, ce n'est que dans les rares récits du chevalier que sont évoqués les différentes régions du royaume. Une carte figure en fin de livre permet au lecteur de situer les endroits évoqués. L'univers, malgré quelques monstres que l'on découvre pour la première fois, se révèle de facture plutôt classique avec au début du récit des Orcs, mais aussi l’évocation brève de l'existence des Nains et des Elfes .

Le personnage du protagoniste principal, tout comme ceux de ses compagnons, sont tout ce qu'il y a de plus habituels dans ce genre de récit médiéval-fantastique. Le personnage du chevalier se révèle énigmatique à souhait, tout comme ceux de ses anciens compagnons.

L' écriture et le style de l'auteur sont fluide, à la fois simple, bien que certains termes médiévaux rehaussent le niveau du vocabulaire.

Malgré que la formation des jeunes acades occupent la majeure partie du roman l'on ne ressent pas de lourdeurs malgré certaines longueurs., le récit nous semble enlevé.

Fils d'armes nous introduit dans un monde de chevalerie tout ce qu'il y a de plus classique. Hormis le système de « magie » rien ne le différencie d'autres récits du même genre.








1 commentaire:

Nova Baby a dit…

Je suis remontée pour votre t'a chronique du premier tome, parce que je suis tombée dessus à la médiathèque, mais ne connaissant pas, je ne l'ai pas emprunté. Ça fera l'objet d'un prochain emprunt, du coup !