jeudi 30 novembre 2017

DÉCEMBRE 2017


ACHATS MENSUELS DÉCEMBRE 2017


FORMAT PAPIER


  

    


    

    


  

Rejoignent la PAL

FORMAT ELECTRONIQUE


Lecture effectuée


   

   

    

  

  
     

      
  



Rejoignent la PAL


EBOOK GRATUITS Dans la PAL

La quête des héros de Morgan Rice


Lecture dans le cadre des challenges :





Thor, un jeune berger de quatorze ans, rêve depuis toujours de s enrôler dans la Légion. Mais on le juge trop chétif, trop jeune. Pourtant, sa rencontre fortuite avec Argon, le grand sorcier du Roi, scelle son destin : celui-ci lui prédit un avenir exceptionnel et décèle en lui de grands pouvoirs...
Thor entend bien prouver sa valeur et lorsqu il croise dans la Forêt Noire un monstre terrible connu sous le nom de Sybold, le jeune garçon sent une force nouvelle l envahir. À sa grande surprise, il terrasse la créature. Sa décision est prise : il rejoindra la Légion coûte que coûte !
Dès lors, le sorcier Argon garde un il sur lui : bien plus qu un simple guerrier, il pourrait être l Élu...


Un jeune berger désireux d'entrer dans l'armée du roi, se présente lors de la conscription en vue de compléter les effectifs pour y être intégré. Mais devant le refus de son intégration part pour la capitale afin de forcer le destin.

Postulat de départ ultra-classique puisque l'on a une quête identitaire d'un jeune garçon qui ne connaît pas vraiment ses origines, qui se découvre brusquement des pouvoirs insoupçonnés. Et que dire de la prophétie annonçant une l’Élu qui doit soulever une l'épée magique et unifier sous sa bannière les royaumes.

L'on se trouve dans une fantasy jeunesse des plus classiques avec un plus du postulat de départ un univers lui aussi classique avec un monde appelé l'Anneau qui est ceinturé par un Canyon, histoire de changer un peu d'un mur. On ressent chez l'auteur une influence de multiples sources avec une épée magique qui renforce la protection par le Canyon. On retrouve chez l'auteur l'influence du Trône de Fer avec ce canyon, celle du mythe arthurien avec une épée magique qui protège le royaume. La toile de fond est également elle aussi très classique, avec deux royaumes voisins au passé conflictuel et qui laisse envisager la possibilité d'une guerre.

Les personnages sont certes intéressant à suivre mais ils s'avèrent manichéen, il y a les gentils très gentils, et les méchants très méchants, sans toutefois l'on puisse qualifier ces méchants d'avoir un intérêt dans une cour traditionnelle faite comme il est en général de machinations et complots.

Rien de surprenant dans cette fantasy avec des Territoires Délaissés où vivent des barbares et des monstres, une intrigue toute simple, des personnages stéréotypés. L'histoire ne surprend pas du tout le lecteur tout se déroule de manière évidente, sans sursauts, sans aucun sentiment ressentie par un lectorat habitué du genre.

L'écriture de l'auteur est fluide, simple, mais adaptée au lectorat visé par cette fantasy. Sans être vraiment de grande qualité la plume de l'auteure reste, avec des descriptions bien dosées, pas trop longues, avec une très bonne dynamique de lecture le point fort de ce roman, si l'on peut vraiment parler de point fort.

Au final, l'on est dans une typique fantasy jeunesse qui n'apporte rien de neuf au genre, mais reste toutefois plaisante à lire, permettant un moment de détente sans prise de tête. On retrouve ici réunit tous les clichés du genre sans que l'auteure apporte une réelle touche personnelle, on a l'impression que l'auteur à pris un synopsis déjà existant et qu'il y ait calqué sa propre histoire.



 

samedi 25 novembre 2017

Désespérance d'Emmanuel Anzeraey


Lecture dans le cadre du challenge :


Dans l'univers du médiéval fantastique qui lui est cher, Emmanuel Anzeraey nous conte les aventures de Kayliegh Lynn, le Faucon Gris de Shaalymar, qui a embrassé la carrière de voleur plus par goût pour l'aventure que par nécessité. Victime d'un piège cruel tendu par son ennemi, il a dû pour le vaincre et assouvir sa vengeance, emprunter de sombres chemins, y perdant même son âme. Toutefois, au-delà des talents dont il fait preuve, c'est grâce à Cylath, Dieu de la Bonne Fortune, qu'il s'en sort indemne lorsqu'il est confronté aux pires dangers. Pourtant, à peine libéré de la chance divine, il meurt, brûlé vif dans le magma d'un volcan, repaire du Gardien protégeant son pacte avec Cylath. Mais pour avoir embrassé une vie emplie de fureur, de sang et de mort, il voit son âme tourmentée rejoindre un lieu funeste baptisé Désespérance, la Cité des Damnés. Il aura alors toute l'éternité pour expier ses fautes dans ce lieu infernal que l'on nomme aussi l'Enfer aux Mille Tourments. A moins de trouver le moyen de s'échapper de cet endroit maudit…


A la fin du tome précédent Kayliegh chutait dans le cratère du volcan, et sa chute se poursuit au début de ce deuxième opus. Plus il chute Kayliegh sent la chaleur monter, les brûlures apparaissent, il perd connaissance,... et se retrouve indemne dans un paysage gris, terne, sombre et voit dans le lointain se profiler les contours d'une ville.

Pas de changement par rapport au tome précédent l'auteur reprend exactement le même synopsis. L’univers une fois de plus ne va que peu se développer car tout le scénario va se dérouler une fois de plus dans une cité. Désespérance est une cité gouvernée par un dieu du chaos, Prince de la Damnation. Une ville où tous les meurtriers, les rebuts de la société sont envoyés après leur mort.

Dans ce monde représentant l'Enfer, Kayliegh va y retrouver les mêmes adversaires qu'au premier tome : le Maître Assassin, le Sorcier,... on ne peut pas dire que l'auteur fasse preuve d'une imagination fertile. En effet, hormis l'ordre des coups d'épées, et une invocation qui change l'auteur n'a fait qu'un copié-collé.

Et ce n'est pas la deuxième partie, toute aussi inintéressante, qui va captiver le lecteur puisque là encore le postulat se veut des plus basiques, à savoir combattre le grand méchant qui multiplie les exactions contre la populace. Pas une thématique nouvelle : dans un enfer on s'attend que les gens souffrent pour expier leurs fautes, c'est encore un fois d'une simplicité navrante. On a droit à quelques monstres tout ce qu'il y a de plus banal, des Templiers Noirs qui vont s'opposer à un Paladin de l'Ordre qui a fauté, et pour terminer l'histoire la sempiternelle opposition du Bien contre le Mal arbitrée par des Dieux Neutres : quelle imagination !!!

Le seul point positif de ce scénario réside une fois de plus dans des combats bien orchestrés visuels, mais parfois un peu répétitifs : on a presque l'impression de se retrouver dans une grande arène. Cette lecture est encore plus décevante que la précédente : le récit est creux, banal, inintéressant au possible et ce n'est pas le style simpliste de l'auteur qui arrange les choses.


jeudi 23 novembre 2017

Stabat Murder de Sylvie Allouche


Lecture dans le cadre d'un partenariat :

 


Un thriller saisissant, impossible à lâcher avant la fin...
Comment Mia, Matthis, Sacha et Valentin, quatre jeunes pianistes, étudiants au Conservatoire national de musique de Paris, ont-ils pu disparaître sans laisser de trace, à un mois d'un concours international ? Ont-ils, sous la pression, décidé ensemble de tout plaquer ? Impossible, d'après les familles interrogées sans relâche par Clara Di Lazio. S'agit-il d'un enlèvement ? La commissaire, réputée coriace, a l'intuition terrible que dans cette enquête, chaque minute compte...

Avant de parler du livre proprement dit, je remercie les éditions Syros et l'équipe Babelio  pour m'avoir proposé cette lecture.

Quatre étudiants, en dernière année de musique au Conservatoire National, se réveillent à tour de rôle dans une pièce froide et sans la moindre lumière. L'auteure nous place immédiatement dans le vif du sujet en nous faisant découvrir en même temps que les jeunes gens l'endroit où ils se trouvent. Une brève entrevue qui se veut choc, mais trop brève à notre goût pour que l’on puisse vraiment percevoir leur détresse car après seulement quelques lignes elle nous décrit le quotidien de chacun les jours précédents.

On est un peu dérouté par cette manière de procéder de l'auteure d'autant plus quelle nous entraîne ensuite dans un trop long flash-back qui nous montre la vie de chacun des personnages de leur entrée trois ans plus tôt au Conservatoire, du travail important qu'ils doivent fournir en vue de la préparation du concours, de leur vie familiale et de leurs petits soucis personnels. Une partie certes pas inintéressante car l'auteure s'est bien documentée sur la thématique de la musique, mais trop longue, parfois répétitive dans sa formulation, ce qui détache totalement le lecteur du sujet principal et il faut attendre une cinquantaine de pages avant que l'on puisse se retrouver dans la partie qui nous intéresse à savoir ce que vivent les jeunes gens et l'enquête. Cette partie n'est pas en adéquation avec la brièveté des premières pages ni avec l'idée que l'on se fait d'un thriller.

Les base de l'enquête se mettent lentement en place car les jeunes sont presque majeurs et qu'ils ne résident pas, en raison de leurs conditions sociales dans le même quartier. Une phase intéressante qui permet de découvrir plus en profondeur leur famille, mais aussi de faire connaissance avec l'enquêtrice principale qui va diriger l'enquête. Eh là, comme par hasard, on tombe, à l'instar de bons nombre d'auteurs, dans le sempiternel cliché puisque la Commissaire s'est trouvée dans le passé dans les mêmes conditions. L'auteure aurait pu s'en tenir là, mais malheureusement ce n'est pas le cas, et ce ne sera pas le seul cliché et les problèmes de chacun prendront à certains moments le pas sur l'enquête.

Un enquête dont le déroulement est bien mené, le travail de routine, les tâches de chacun, le travail de recherche d’informations,.. tous les ingrédients sont présents, rien ne manque. C'est l'un des points clés d'un policier et l'auteure s'en tire très bien. Il y a bien sûr quelques petits loupés mais c'est en corrélation avec les personnages et ça passe très bien.

Le côté thriller par contre n'est pas assez fouillé. Si l'auteure fait bien ressortit certains sentiments comme l'amitié, l'entraide,... certains sentiments que l'on s'attend à voir mis en avant ne sont pas assez exacerbés pour un lecteur habitué du genre. Mais à la décharge de l'auteure c'est un roman pour adolescents et c'est certainement pour cette raison qu'elle n'est pas aller plus loin dans dans ce qui fait habituellement le thriller. Certes les scènes de la cave sont présentes mais pour un lectorat adulte on est plus dans un registre de policier classique.

Si certains personnages ne sont pas assez travaillés psychologiquement et que d'autres se révèlent quelque peu caricaturaux, ils ne sont pas inintéressants à suivre. Le personnage d’Élise se révèle agréable puisqu'il colle plus à celui que l'on se fait d'un jeune adulte, est plus en phase avec la réalité et surtout apporte la touche d'humour nécessaire.

Si l'on est pas pleinement en phase avec le style de l'auteure il possède au moins la qualité de lui être propre et de sortir des habituels schémas.

Malgré quelques petits défauts le roman est agréable à lire, l'on passe on bon moment de détente, et après le début la dynamique de lecture se révèle très bonne. Si pour un lectorat adulte habitués aux thrillers le récit peut paraître un peu plat il est très bien adapté à des lecteurs plus jeunes ce qui en fait est le but.